Clément en Australie

Bonjour les enfants,

Je viens de passer 5 semaines en Australie. Ce pays n’est plus en Asie mais en Océanie. C’est une île immense : plus grande que l’Europe entière. Ce pays est tellement grand que le climat n’est pas partout le même. Le Nord du pays ressemble à la Malaisie ou l’Indonésie : 2 saisons, une chaude et humide et une moins chaude et sèche. Le climat du sud ressemble quant à lui à celui de la France : 4 saisons. Par contre, comme ce pays est dans l’hémisphère sud, celles-ci sont inversés par rapport à chez nous : l’hiver est en juillet-août et l’été en décembre-janvier. Il y a aussi une zone de désert au centre du pays.

Dans ce pays, avec Cécile et Sylvain, nous n’avons pas voyagé en bus mais nous avons loué un petit camping-car pour pouvoir visiter plus librement. Nous avons commencé notre périple par une ville située tout au nord du pays : Darwin. Nous avons roulé à travers le désert (pas de sable mais beaucoup de roche rouge) jusqu’à la ville d’Alice Springs, au centre du pays.

 

Dans cette région, certaines habitations sont tellement éloignées d’un village que les enfants ne peuvent pas aller à l’école chaque jour. Ils ont donc inventé un système d’école par radio (et maintenant par internet avec une web-cam). Un professeur est à Alice Springs et fait la classe depuis un studio d’enregistrement (comme un studio de télévision). Les élèves quant à eux, sont éparpillés dans le désert et suivent les cours grâce à leur ordinateur depuis une salle de classe aménagée dans leur maison. Comme ces cours ne durent qu’une ou deux heures par jour, ils ont aussi des exercices qui leur sont envoyés par la poste et quelqu’un (parfois leur maman mais d’autre fois une personne qui n’est là que pour ça) les aide à faire leurs devoirs et des travaux manuels. On appelle cette école, « l’école de l’air ».

Dans le centre de l’Australie, nous avons visité le site d’Ayers Rock. C’est un énorme rocher au milieu du désert. Ce site est sacré pour les Aborigènes (c’est le peuple des premiers hommes à avoir habité l’Australie, avant les Anglais). Ils l’appellent Uluru. C’était très beau !

 

J’ai été assez touché par la condition des aborigènes. Ce peuple originel de l’Australie vit pour la plupart du temps dans la misère. Ils ont été exterminés par les colons anglais arrivés à partir de 1788 sur le territoire. On a volé des générations d’enfants pour les faire élever par des colons « blancs » dans le but de créer une Australie blanche. Et ceci jusque dans les années 1970 ! Le premier ministre australien s’est excusé officiellement que très récemment pour ce crime. De nos jours, les aborigènes vivent principalement dans le territoire du Nord, le plus souvent dans des réserves. Nous en avons croisé dans les villes de Darwin et Alice Springs où on s’est immédiatement rendus-compte que l’intégration était difficile.
On peut facilement faire le rapprochement avec l’histoire et la condition actuelle des Indiens d’Amérique.

Après cette visite du territoire du Nord, nous avons pris un avion pour aller à Cairns (encore au Nord de l’Australie mais cette fois-ci sur la côte Est). Nous sommes allés avec un nouveau camping-car jusqu’à Sydney, la ville la plus grande d’Australie. Mais ce n’est pas la capitale. A vous de me dire le nom de celle-ci !

 

Comme nous avons eu très mauvais temps : il a beaucoup plu alors que c’était l’été, nous n’avons pas vraiment pu en profiter. Je suis resté au fond de mon sac à dos…

Nous avons tout de même croisé plein d’animaux typiques de l’Australie.

          

Kookabura                                                         Dingo

Emeu                                                         Ornithorynque

Perroquet                                                                     Casoar

Opossum                                                                       Koala

Wallaby                                                     Diable de Tasmanie

Depuis le 10 février, nous sommes en Nouvelle-Zélande, 2ème pays d’Océanie. Je vous raconterai cette partie du voyage plus tard.

GROS BISOUS à tous,
Clément